AFGHACHINOISERIES

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Pour Soi …contre Soie ?

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Chinois affairistes et archéologues passionnés font une course
Mine contre Histoire
qui montre à quel point les Chinois sont présents sur le sol Afghan.

En bref
les chinois ont investi 3,5 milliards de dollars dans un projet d’exploitation du sous-sol qui passe sur l’historique Route de la Soie ;  menaçant un site religieux du 7ème siècle.

Mais ne soyons pas dupes, au delà de ce dossier c’est toute la mainmise de Pékin sur les potentiels immenses du sous-sol du pays qui se joue dans une guerre de l’ombre impitoyable.
Le gouvernement afghan, corrompu, choisira-t-il son voisin comme partenaire ?
(Sachant qu’il a avancé des retombées prévisibles de 1,2 milliards et la création de nombreux emplois aux afghans).

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Si la France n’avait pas rompu avec sa politique en Asie Mineure,
en se laissant imposer d’être un supplétif de l’amée américaine
ne serait-elle pas mieux placée pour proposer des contrats ?

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Qu’adviendra-t-il du site de Mes Aynak (30 km – sud de Kaboul) ?
Les archéologues arriveront-ils à récupérer des vestiges des ruines d’un monastère et de sanctuaires (stupas) avant que les travaux pour la mine débutent ?

Comment reprocher la destruction des Bouddhas de Bamiyan
si on laisse saccager d’autres vestiges du passé  ?

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La route de la soie

Reliant Antioche (Syrie médiévale) à Chang’an  (Xi’ian) elle ne fut parcourue dans son intégralité que par le célèbre voyageur Marco Polo.

En fait, il s’agissait d’un réseau de routes, avec par endroit une piste unique et à d’autres plusieurs éventails selon les destinations…mais toutes parsemées d’oasis-forteresses, où étaient stockées les marchandises convoitées.

La principale demande était les soieries…dont seuls les chinois connaissaient le secret de fabrication…d’où le nom donnée à cette ancestrale mythique route d’échanges….mais s’achetaient aussi des épices, des pierres précieuses, de l’or, etc.

Évoquée pour la 1ère fois au IIème siècle AV-JC dans des chroniques chinoises, ses plus célèbres emprunteurs furent le vénitien et un moine chinois Xuanzang en 629 ; racontant dans son livre Le Voyageur  son périple d’une quinzaine d’années en Occident…alors qu’il essayait de refaire le trajet de Bouddha.

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Cette route fabuleuse
ne peut-elle pas être considérée comme axe d’une

1ère mondialisation des connaissances

dans la mesure où transitèrent par elle les inventions telles que
la boussole, la poudre à canon, le papier monnaie, l’imprimerie
inventés par les savants de l’ Empire du Milieu ?

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